Poème " Le désespoir est sous mon toit "
Le désespoir me ronge...
Glissent les larmes de rouille
rongées par les songes,
que le temps dépouille.
Le désespoir vous prend,
au petit jour...
S'envole le soleil lentement,
sous l'ombre de la désolation sans recours.
Pourtant, j'ai crié mon désespoir,
mais personne ne m'a entendu.
A travers les barreaux du devoir,
ma liberté s'est perdue.
Le désespoir me tue...
Incurable, le mal qui me blesse
à l'intérieur fourbu,
la douleur m'oppresse.
Le désespoir s'est dressé...
devant le retour du fou d'agitation.
Sous la montagne de mon passé,
pleurent les murs de ma maison.
Pourtant, j'ai crié mon désespoir,
mais personne ne m'a entendu.
Sous l'ombre de mon ciel noir,
mes rêves ont disparu.
Ghibaudo Myriam