« L’amour est un soleil »
Ton cœur usé s’est figé
A la porte de l’éternité
Sous l’ombre recluse de tes nuits
Tu te planques, tu survis.
Et alors, qu’un jour tu vois
Bien coincé sous ton FB de banquise
L’oiseau, qui suffoque sans elle
Et qui a perdu ses ailes
En exil, loin de la brise.
C’est la lumière du monde
Qui éclaire tes nuits
Ce feu oublié qui t’inonde
Et qui te tient en vie.
Sous tes plumes mornes de velours
Tu caches parfois ton cœur
Tu tentes à fuir ce bonheur
Cette chaleur qui est l’amour.
Et alors, qu’un jour tu vois
Dans les abîmes de tes pensées
Où, tu plonges le plus souvent
Et qui volent les sentiments
Pour laisser les angoisses du temps.
C’est la lumière du monde
Qui éclairera tes nuits
Cette lumière du monde
Qui peut réchauffer ta vie.
Tes yeux se penchent hagards
Au croisement de sa lueur
Sous l’essence de son regard
Au miroir troublant de tes peurs.
Et alors, qu’un jour, tu vois
Dans le lointain de la brume
S’incliner un rayon de soleil
Une lutine demoiselle
A la chevelure de boucles brunes.
C’est sa lumière du monde
Qui éclaire tes nuits
Cette lumière qui t’inonde
Et te tiendra en vie.
Tu veux fuir ce soleil
Qui vient de grandir en toi
Et ton cœur se fourvoie
Aux questions irrationnelles.
Et alors, qu’un jour tu vois
Dernière tes paupières
La vérité éclate… tu l’aimes !
Car à l’évidence-même
Tu ne veux la perdre.
C’est la lumière du monde
Qui éclairera tes nuits
La lumière de son monde
Qui réchauffera ta vie.
Tu sais bien que c'est à toi,
à toi seul à qui je m'adresse,
Je te cherche, depuis, en vain et sans cesse,
partout dans le vide immense.
Alors, j'attends que tu m'ouvres à ton cœur.
Revoir encore ce soleil au coin de tes yeux,
lorsque tu me regardes d'un sourire de bonheur
et que je trouve enfin ma place, blottie à ton feu. "
Myriam Ghibaudo